Né le 16 novembre 1962 à Bègles, Frédéric Vidalenc ne faisait pas partie de la première mouture de Noir Désir qui avait à ses débuts comme bassiste Vincent Leriche. Ce n’est qu’en 1982 qu’il intègre la formation bordelaise. Il y officiera jusqu’en 1996, date à laquelle il quitte le groupe suite à des divergences artistiques et à une ambiance trop tendue régnant entre les divers membres de Noir Désir. Pour se ressourcer, cet éternel amoureux de la mer décide de se lancer dans la réalisation d’un projet un peu fou : la transat Lorient-Saint Barthélémy à laquelle il participe avec comme coéquipier Erwan Le Bellec.
Après une collaboration ponctuelle en 1999 avec Dominique A sur l’album Remué où il participe à l’enregistrement de deux chansons, il décide de se lancer dans une carrière solo et sort en 2002 un premier album intimiste, La Latitude des Chevaux, avant de récidiver en 2006 avec Quelque chose dans l’ordre.
Deux albums où son goût pour la musique folk transparaît plus nettement que lors de sa participation à Noir Désir.
Bercé dans son enfance par l’écoute des grands de la chanson française, les Brassens, Brel, et surtout Piaf qui l’émeut profondément, il connaît ses premiers chocs musicaux en assistant au concert des Clash ou de Gun Club. Par la suite il développera une passion pour Leonard Cohen qu’il revendiquera comme étant l’une de ces influences majeures. Tout comme Neil Young et Jimi Hendrix.
Il aura contribué au succès de Noir Désir avec sa touche mid-tempo.
Sa carrière solo laisse deviner et percer un chanteur sensible, capable de trousser avec une simple guitare acoustique des chansons douces et mélancoliques.
Après son départ de Noir Désir, c’est Jean Paul Roy qui officiera comme batteur officiel du groupe et ce jusqu’à sa fin.